Publié le : 04 février 20204 mins de lecture

La majorité des contrats d’assurance vie autorise à leur détenteur la possibilité de bénéficier d’une avance, qui prend la forme d’un prêt de la part de son assureur. Le montant retiré est donc temporaire et doit être remboursé intégralement. La procédure est méconnue, alors qu’elle est simple, rapide et très pratique.

Le principe de l’avance

Peu de gens savent qu’il est tout à fait possible d’emprunter fonds d’une assurance vie. La formule est d’ailleurs proposée par la plupart des compagnies d’assurance. En effet, ces derniers accordent au souscripteur l’opportunité de bénéficier d’une avance qui ne dépasse pas un certain seuil. L’avance est limitée à 80 % de la valeur du contrat si ce dernier est en Euros, et elle ne dépasse pas les 60 % si le contrat est en unités de comptes.

Les fonds sont disponibles assez rapidement et peuvent être utilisés en toute liberté. D’ailleurs, leur virement vers un compte bancaire s’effectue en huit à dix jours. Quant à l’épargne du souscripteur, elle reste intacte et garde sa rentabilité puisqu’elle continue à générer des intérêts. En revanche, il est difficile, voire impossible, d’effectuer un retrait partiel de l’assurance vie tant que l’avance empruntée n’est pas remboursée. À noter que la formule demeure valable même si le contrat d’assurance vie a été conclu avec une banque.

Les avantages d’un prêt sur l’assurance vie

De manière générale, tout retrait important est exposé à une taxation. Ce n’est pas le cas de l’avance sur l’assurance vie puisqu’elle n’est soumise à aucun prélèvement fiscal ou social. Et contrairement à ce qui se fait pour un prêt classique, un prêt sur l’assurance vie ne fait pas l’objet d’une étude de solvabilité. Si l’assureur n’est pas tenu d’accepter toute demande de prêt, rares sont les cas de refus.

Les modalités de remboursement

Il est évident que l’avance empruntée est soumise à des intérêts, mais avec un taux réel relativement faible. En effet, bien que le taux calculé au moment de l’emprunt soit généralement élevé, il ne faut pas oublier que la somme empruntée n’est pas déduite de l’épargne du souscripteur, qui de son côté continue toujours à fructifier.

En principe, le remboursement se fait en trois ans, mais il peut s’étaler sur neuf ans si l’emprunteur décide de le renouveler deux fois. Cependant, plus il est effectué vite, moins le souscripteur payera d’intérêts. À défaut de remboursement, les personnes bénéficiaires de l’assurance vie n’obtiendront que le montant déduit des sommes non remboursées.