L’assurance vie est un excellent moyen de faire fructifier son argent. Elle compte parmi les placements préférés des français, et séduit de plus en plus d’épargnants quels que soient leurs profils, leurs objectifs ou le montant qu’ils comptent verser. Irrémédiablement, les questions de limite se posent en ce qui concerne la valeur de ce montant. Voici quelques éléments de réponse.
Le montant minimum
Tout souscripteur à une assurance vie a des devoirs financiers envers sa compagnie d’assurance, en l’occurrence, des devoirs de versements d’un montant fixé ou non à un moment donné ou bien précis. Ils sont généralement indiqués dans le contrat de souscription, qui peut être alors à prime unique, à versements réguliers ou à versements libres.
Dans le cas où le contrat est à versement libre, il existe généralement un montant minimum initial et une prime minimum à verser. Le souscripteur est quant à lui libre d’alimenter son contrat quand il le souhaite. Le montant minimum de versement existe également pour un contrat à versement unique, mais comme son nom l’indique, la totalité de l’épargne n’est versée qu’une seule fois. Quant au contrat à versement programmé, la périodicité et le montant minimum à verser sont déterminés par le souscripteur, tout en respectant le minima exigé par l’assureur.
Le montant maximum
Il n’existe pas de loi qui limite le plafond d’une assurance vie, contrairement à ce que peuvent proposer d’autres placements comme le livret A. Une même personne peut souscrire autant de contrats d’assurance vie qu’elle le souhaite. Par contre, le dépassement d’un certain seuil peut impacter les questions fiscales, en cas de retrait ou de transmission du montant de l’assurance vie. Ce seuil est évalué à 150 000 €.
Les impôts interviennent généralement sur les plus-values, sous forme de Prélèvement Forfaitaire Unique, et ne concernent que les versements postérieurs au 27 septembre 2017, ou les sommes versées après les 70 ans du souscripteur.
Un montant qui correspond aux revenus
Chaque compagnie d’assurance est libre de faire ses propositions en termes de contrats d’assurance vie. Mais de manière générale, les offres doivent permettre aux souscripteurs de choisir un produit qui correspond à leurs revenus.
Du point de vue souscripteur, il est toujours important de prendre en compte sa propre capacité financière au moment de la souscription, mais aussi de faire une projection de ce qui pourra être le futur, avant de faire un choix entre les schémas d’investissement possibles.